Un événement national suivi depuis toute la France
Le 3 décembre 2024, l’Association française d’aide et de recherche (Afar) a réuni, via Zoom, plus de 450 participants : gériatres, travailleurs sociaux, sapeurs-pompiers, entreprises de nettoyage extrême et représentants de mairies. Durant trois heures, le syndrome de Diogène a été abordé sous l’angle médical, psychologique et opérationnel ; l’objectif était clair : partager des stratégies de désencombrement durable qui protègent à la fois la santé des occupants et la sécurité des intervenants. Les échanges ont été riches en témoignages, à commencer par celui d’un ancien malade, désormais ambassadeur de prévention, et par des retours de brigades incendie confrontées à des appartements saturés où la progression se fait souvent « à quatre pattes ».
Des chiffres qui parlent
- +37 % d’alertes Diogène enregistrées par les SDIS entre 2021 et 2023.
- 54 % des personnes identifiées sont âgées de plus de 65 ans et vivent seules.
- 1 intervention sur 5 aboutit à une hospitalisation pour détresse respiratoire ou blessures liées aux chutes d’objets.
- 92 % des logements débarrassés rechutent sans accompagnement social structuré.
Ces données confirment que le nettoyage ponctuel ne suffit pas ; il doit être adossé à un suivi médico-social et à un plan de prévention incendie.
Les bonnes pratiques mises en avant
Avant l’intervention
- Évaluation conjointe travailleuse sociale – pompier – spécialiste du service de débarras Diogène pour hiérarchiser les zones à sécuriser.
- Contrat moral avec le résident : fixer un objectif clair et daté (ex. libérer un couloir de 80 cm de large en deux jours).
Pendant le débarras
- Créer un couloir de ventilation immédiat vers les fenêtres pour évacuer spores et poussières.
- Isoler les déchets dangereux (aérosols, piles, solvants) dans des contenants homologués avant d’extraire le vrac.
Après le nettoyage
- Mettre en place un plan d’accompagnement (visites hebdo, thérapie cognitivo-comportementale, coaching rangement).
- Fournir une fiche de suivi à la famille ou au bailleur, renvoyant vers la FAQ Diogène du site afin de repérer rapidement les signes de rechute.
Comment Les Débarrasseurs de l’Extrême transforment la théorie en action
Nos agences d’Île-de-France et de province appliquent déjà ces recommandations : diagnostic gratuit en 48 h, plan de sécurisation validé avec la famille et les services sociaux, évacuation sélective par tonnage pour réduire les coûts, puis désinfection et désodorisation. Une fois le logement remis en état, nous proposons un coaching “zéro rechute” : passage mensuel pour vérifier le maintien de l’ordre, assistance téléphonique pour réorganiser les espaces et orientation vers des structures d’aide si nécessaire. Grâce à cette approche, 8 clients sur 10 conservent un intérieur sain un an après notre intervention. Pour toute question ou demande d’estimation, il suffit d’appeler le 09 88 19 50 50 ; un conseiller orientera vers l’agence locale la plus proche ou planifiera une visite via la page contact et devis.
Passer à l’action dès maintenant
La web-conférence Afar a rappelé que chaque jour de délai augmente les risques pour la santé, l’incendie et la dignité humaine. Que vous soyez proche aidant, bailleur social ou médecin traitant, sollicitez sans attendre une évaluation auprès de notre réseau : nous mobilisons une équipe spécialisée, équipée pour trier, dépolluer et accompagner le résident vers une trajectoire durable. En combinant les bonnes pratiques exposées le 3 décembre et notre expertise terrain, votre intervention devient un véritable facteur de rétablissement et de sécurité.